Eusébio da Silva Ferreira nous a quitté à quelques jours de fêter ses 72 ans cette nuit aux alentours de 3 heure du matin victime d’un arrêt cardiaque.
Eusébio était et restera une légende du football mondial, nombreux ne connaissent que son nom et n’ont qu’une vague idée du talent de ce joueur d’un autre temps.
On entend même parfois que les grands joueurs de cet autre temps n’étaient pas si doués et qu’il s’agissait surtout de la faiblesse des défenseurs d’en temps.
Alors pour bien avoir une idée de la carrière de la perle noire, voici un petit récapitulatif de sa carrière:
Eusébio da Silva Ferreira, c’est:
– 22 ans de carrière en tant que joueur professionnel;
– 638 buts pour 614 matchs officiels;
– 11 championnats portugais remportés;
– 5 coupes du Portugal;
– 1 ligue des Champions;
– 3 finales de ligue des Champions
– 3x meilleur buteur en ligue des Champions;
– 7x meilleur buteur du championnat portugais;
– Premier joueur noir à gagner le ballon d’or;
– 7x ballon d’argent;
– Aigle d’or;
– Et de multiples distinctions nationales et internationales comme « joueur d’or » de l’UEFA et « meilleur joueur du Siècle en Europe » par l’IFFHS (et huitième meilleur joueur mondial du Siècle…)
De multiples distinctions à la hauteur de l’homme donc pour la panthère noire qui restera à jamais légendaire, comme l’a souligné Cristiano Ronaldo: « Always eternal ».
Soulignons donc aujourd’hui qu’une légende du football mondial nous a quitté et rendons lui hommage comme il se doit…
Au Estádio da Luz, les fans de football se succèdent pour lui rendre hommage, de tous clubs et tous pays, ils se succèdent pour déposer fleurs et écharpes de leur club respectif aux bras et aux pieds de la statue de bronze de cette légende…
Les hommages se multiplient. À Old Trafford, joueurs et adeptes ont respecté une minute d’applaudissement debouts en l’honneur de ce grand joueur et érigé en son honneur le drapeau portugais.
Il avait exigé de son vivant de rejoindre le Estádio da Luz lorsqu’il rejoindrait le ciel. C’est chose faîte… Demain, il fera une dernière fois le tour du stade de Benfica, club dans lequel il a connu ses plus grandes joies…
Si le roi Eusébio avait pleuré pour le Portugal lorsque celui-ci avait été éliminé en demi-finale du mondial, c’est aujourd’hui un pays tout entier qui pleure la disparition de son Roi.
Obrigado Rei Eusébio…
