
Les Portugais enchainent leur cinquième match consécutif sans victoire en phase de groupe pour la qualification pour la coupe du Monde 2014 sous le score de 3 buts à 3 (Bruno Alves (2′) , Helder Postiga (72′) et Fábio Coentrão (92′) ) et disent ainsi très probablement au revoir à la qualification directe. La Russie compte en effet déjà 4 points d’avance sur les lusitaniens avec une journée de retard.
Un Portugal terne à l’image de ces dernières performances
Le Portugal a encore une fois paru bien terne lors de ce match à l’importance pourtant capitale.
Un collectif qui n’enchante guère, une transmission de balle beaucoup trop lente, trop d’approximations, un manque incroyable d’agressivité sur le ballon sont les caractéristiques qui décrivent parfaitement le jeu que nous livrent les joueurs de la Seleção das Quinas depuis quelques temps.
Paulo Bento, le sélectionneur, a pointé un problème de mentalité et un manque d’efficacité lors de la conférence d’après match, ne comprenant pas pourquoi les portugais ont baissé l’intensité de leur jeu après avoir marqué dès la deuxième minute. Ces critiques nous paraissent vraies et fondées, mais les choix de l’entraîneur nous paraissent eux aussi en cause.
La Seleção nous livre en effet de mauvaises prestations depuis plusieurs mois et nous n’assistons cependant à aucune modification du onze de départ, et ce, depuis la fin de l’Euro. L’entrée de Carlos Martins et Vieirinha qui ont donné une nouvelle impulsion prouve qu’il faut parfois procédé à des changements dès le commencement du match même s’il est vrai qu’il ne faut pas oublier que les réserves ne sont pas très importantes.
Défensivement, l’équipe n’est pas au point et offensivement, seuls les bons appels et les quelques percées de Cristiano Ronaldo créent un déséquilibre, à l’image de l’offrande faite à Helder Postiga (trop souvent maladroit mais très combatif…) sur le deuxième but à la 72ième minute.
L’égalisation de Fábio Coentrão (auteur d’un bon match..) à la dernière minute des arrêts de jeu maintient l’espoir et souligne le manque de chance des Portugais qui ont frappé les montants israélites à 3 reprises…
Même si en deuxième mi-temps, le jeu dévellopé a été bien plus intéressant, la sélection n’en reste pas moins que l’ombre d’elle-même et se doit de réagir, si elle veut vivre cette magnifique aventure que serait le mondial 2014 au Brésil, o Pais Irmão, comme on l’appelle au Portugal…